Couverture – Gy

N’ayant jamais eu l’occasion de réaliser une couverture de livre, je m’étais renseignée un peu sur le sujet. Je suis alors tombée sur un concours organisé par la folio society. L’occasion de me faire la main en condition semi réelle. Je découvre alors le travail de Ursula K. Le Guin avec la nouvelle The fliers of Gy qui est le texte dont il faut dessiner la couverture.

croquis notes

Après une première étape de prise de note et de croquis, émaillée d’aller retour avec wordreference pour ne pas me tromper sur les termes anglais, je réalise deux vignettes d’intentions. J’ai décidé de travailler à l’encre aquarelle, mon médium de prédilection. La difficulté du concours consiste aussi dans le fait d’être mis en concurrence avec parfois plus d’une centaine d’autres propositions. Comment se démarquer, comment traiter le sujet sans être trop bateau ? Et comment se faire plaisir et se challenger aussi !

Je réalise plusieurs illustrations. Ce projet reste un de ceux où j’ai le plus de fois refait un dessin. Je n’étais jamais satisfaite. Je réalise séparément plusieurs fonds, pour donner une impression de tempête, de mouvement. Mais ça ne fonctionne pas pour moi.

Finalement c’est en manipulant sur gimp (mon logiciel de dessin, équivalent de photoshop) qu’en masquant un calque je me laisse surprendre par le rendu sur fond blanc. C’est cette version que j’enverrai pour le concours.

Ma proposition ne sera pas retenue. Personnellement j’estime qu’elle ne correspondait pas à la charte graphique de la maison d’édition qui me semble plus orientée sur des couvertures très riches. Cela reste néanmoins une de mes premières expériences en terme de couverture de livre. Comment donner envie ? Comment en dire un peu mais pas trop ? Comment sortir du lot chez le libraire ? Qu’en pensez-vous ?

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